One health. Une seule terre, une seule santé
Bibliographie commentée
CREAI-ORS Occitanie, DRAPPS Occitanie, 2022/06

Au fil de l’évolution, l’activité humaine a généré des changements écologiques et environnementaux majeurs ayant entrainé des répercussions sur les interactions entre les populations humaines, animales et leurs écosystèmes. Ces bouleversements sont à l’origine d’un certain nombre de risques sanitaires, en particulier de la survenue de zoonoses, médiatisées à l’occasion de crises sanitaires mondiales telles que la grippe A H1N1, MERS-CoV, Zika, Ebola et la dernière en date, la Covid-19. Ces pandémies ont mis en évidence les liens de causalité et les interdépendances entre santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes, et la nécessité d’aborder ces problématiques de manière globale, en intégrant des facteurs sociaux, économiques et culturels. Le concept « One Health » vise à mettre en lumière ces relations et à faire le lien entre l’écologie et la médecine humaine et vétérinaire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ont créé en partenariat, un conseil d’experts de haut niveau sur l’approche « Une seule santé » (One Health High Level Expert Panel – OHHLEP). L’OHHLEP a récemment proposé une nouvelle définition opérationnelle du principe « Une seule santé ». Il la présente comme une approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes. La santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement en général, y compris des écosystèmes, sont étroitement liées et interdépendantes. L’approche mobilise de multiples secteurs, disciplines et communautés à différents niveaux de la société pour travailler ensemble à préserver le bien-être et à lutter contre les menaces pour la santé et les écosystèmes. Il s’agit également de répondre au besoin collectif en eau potable, en énergie propre, en air pur, et en aliments sûrs et nutritifs, de prendre des mesures contre le changement climatique et de contribuer au développement durable. Cette définition, validée en décembre 2021, vise à assurer une compréhension et une mise en application améliorées dans tous les secteurs et domaines d’expertise. Car si ce concept, issu des courants de recherche en sciences du vivant, médecine vétérinaire et sciences biomédicales , s’impose depuis plusieurs années dans les organisations internationales et les agences de santé publique, son application concrète reste encore limitée. L’enjeu est d’encourager la collaboration effective des organismes de recherche œuvrant en santé humaine et vétérinaire ainsi qu’en environnement. L’approche « One Health » implique d’agir au niveau socio-économique pour anticiper les menaces et de structurer la recherche des solutions à l’échelle populationnelle à travers le croisement des disciplines. Elle convoque aussi des collaborations supranationales fortes, notamment entre l’OMS, la FAO, l’OIE et le PNUE, qui dépassent les intérêts de chaque pays ainsi qu’un renforcement des structures de gouvernance globale. Les acteurs de terrain tout comme les associations ont un rôle important à tenir en informant, en alertant sur ces sujets et en participant à induire un changement de comportement de l’humain face à la nature. Cette bibliographie commentée propose une sélection de ressources permettant de mieux appréhender cette approche. Elle commence par présenter les données de cadrage, en faisant le point sur ce concept théorique, son origine et les définitions des concepts qui lui sont associés. Elle propose ensuite des références permettant de rendre cette démarche plus opérationnelle. Elle termine en illustrant d’exemples variés de mises en pratique.

Au fil de l’évolution, l’activité humaine a généré des changements écologiques et environnementaux majeurs ayant entrainé des répercussions sur les interactions entre les populations humaines, animales et leurs écosystèmes. Ces bouleversements sont à l’origine d’un certain nombre de risques sanitaires, en particulier de la survenue de zoonoses, médiatisées à l’occasion de crises sanitaires mondiales telles que la grippe A H1N1, MERS-CoV, Zika, Ebola et la dernière en date, la Covid-19. Ces pandémies ont mis en évidence les liens de causalité et les interdépendances entre santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes, et la nécessité d’aborder ces problématiques de manière globale, en intégrant des facteurs sociaux, économiques et culturels. Le concept « One Health » vise à mettre en lumière ces relations et à faire le lien entre l’écologie et la médecine humaine et vétérinaire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ont créé en partenariat, un conseil d’experts de haut niveau sur l’approche « Une seule santé » (One Health High Level Expert Panel – OHHLEP). L’OHHLEP a récemment proposé une nouvelle définition opérationnelle du principe « Une seule santé ». Il la présente comme une approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes. La santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement en général, y compris des écosystèmes, sont étroitement liées et interdépendantes. L’approche mobilise de multiples secteurs, disciplines et communautés à différents niveaux de la société pour travailler ensemble à préserver le bien-être et à lutter contre les menaces pour la santé et les écosystèmes. Il s’agit également de répondre au besoin collectif en eau potable, en énergie propre, en air pur, et en aliments sûrs et nutritifs, de prendre des mesures contre le changement climatique et de contribuer au développement durable. Cette définition, validée en décembre 2021, vise à assurer une compréhension et une mise en application améliorées dans tous les secteurs et domaines d’expertise. Car si ce concept, issu des courants de recherche en sciences du vivant, médecine vétérinaire et sciences biomédicales , s’impose depuis plusieurs années dans les organisations internationales et les agences de santé publique, son application concrète reste encore limitée. L’enjeu est d’encourager la collaboration effective des organismes de recherche œuvrant en santé humaine et vétérinaire ainsi qu’en environnement. L’approche « One Health » implique d’agir au niveau socio-économique pour anticiper les menaces et de structurer la recherche des solutions à l’échelle populationnelle à travers le croisement des disciplines. Elle convoque aussi des collaborations supranationales fortes, notamment entre l’OMS, la FAO, l’OIE et le PNUE, qui dépassent les intérêts de chaque pays ainsi qu’un renforcement des structures de gouvernance globale. Les acteurs de terrain tout comme les associations ont un rôle important à tenir en informant, en alertant sur ces sujets et en participant à induire un changement de comportement de l’humain face à la nature. Cette bibliographie commentée propose une sélection de ressources permettant de mieux appréhender cette approche. Elle commence par présenter les données de cadrage, en faisant le point sur ce concept théorique, son origine et les définitions des concepts qui lui sont associés. Elle propose ensuite des références permettant de rendre cette démarche plus opérationnelle. Elle termine en illustrant d’exemples variés de mises en pratique.




Pour citer cette production:
BEC Emilie, One health. Une seule terre, une seule santé Bibliographie commentée, CREAI-ORS Occitanie, DRAPPS Occitanie, 2022/06, 42 p.