Ouverture le 27 novembre 2020 depuis Toulouse suivie d’un cycle de webinaires du 10 déc. 2020 au 28 janvier 2021
Les inégalités sociales de santé (ISS) sont aujourd’hui clairement portées au jour par une épidémiologie ouverte aux déterminations sociales et sensible aux parcours biographiques des individus. Outre les travaux pionniers (Lang, 1993 ; Leclerc, Fassin, Grandjean, Kaminski, Lang, 2000 ; Leclerc, Kaminski, Lang, 2008 ; HCSP, 2010), la somme publiée dernièrement (Haschar-Noé, Lang, 2017) ne laisse plus guère de doutes sur l’ampleur des injustices qu’elles représentent et le jeu complexe des distinctions, divisions et contradictions sociales, par ailleurs grosses de tensions, qu’elles contribuent à générer, entretenir et aggraver.
Si ce constat préoccupant, situant la France parmi les pays les plus inégalitaires d’Europe occidentale, est livré au débat public et son inscription à l’agenda public régulièrement invoquée (à défaut d’être réellement convoquée), il est un point qu’il reste à investir afin de mieux comprendre les ISS et, de fait, entreprendre de les réduire : les logiques multiples, complexes et enchâssées de leur implacable construction.